Maîtriser les impacts sur l’environnement

La préservation des milieux et de la biodiversité est une priorité pour Imerys qui met tout en œuvre pour minimiser son impact environnemental. En complément des aspects réglementaires, Imerys s’engage sur tous ses sites depuis la phase projet jusqu’à la réhabilitation des carrières en fin de vie. 
De nombreuses études sont ainsi menées dans ce sens : étude d’impact environnemental, étude de dangers, études spécifiques complémentaires sur des thématiques comme l’air, l’eau, les sols, le bruit, les milieux naturels, le paysage, le patrimoine culturel, l’énergie, les effets sur la santé, la gestion des stériles et résidus, gestion de l’après mine…. Toutes ces études, menées par des experts indépendants, se poursuivront dans les mois à venir et serviront de socle aux différentes demandes d’autorisation que le projet devra obtenir. 

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Éviter, réduire et compenser les impacts

Chaque impact identifié sera traité selon la séquence ERC (Éviter, Réduire, Compenser). 
Éviter les impacts quand cela est possible par le choix de sites moins sensibles, adaptater les plans pour contourner les zones écologiquement sensibles.
Réduire les impacts qui ne peuvent être totalement évités par l'utilisation de technologies plus propres, l’optimisation des processus, la mise en place de pratiques plus responsables. 
Compenser les impacts qui resteraient par des mesures de compensation (restauration d’habitats, protection de certains espaces ou toute autre action nécessaire).

Des partenaires scientifiques attentifs

Imerys peut s’appuyer sur l’expertise de partenaires scientifiques reconnus dans le domaine de la biodiversité comme le Muséum National d’Histoire Naturelle à travers “UMS PatriNat”93, le centre d’expertise et de données sur le patrimoine naturel. Les kaolins de Beauvoir collaborent également avec l’ONF, dans le cadre d’un contrat de gestion de la forêt de Beauvoir, et avec le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) de l’Allier, pour la gestion des mesures ERC de la carrière.

À retenir

Plus de 16 études ont été menées ou sont à venir sur l’eau, l’environnement, les milieux naturels, le paysage, les risques, le bilan carbone, les impacts socio-économiques et retombées.


 

Foire Aux Questions

Vos questions sur l'environnement

Que se passera-t-il si des pollutions apparaissent ? Imerys en acceptera-t-elle la responsabilité ?

Imerys mettra en œuvre un mécanisme de plaintes et requêtes depuis l’amont du projet commercial jusqu’à l’après mine pour remonter les éventuels impacts sociaux et environnementaux et accéder à des réparations si nécessaire.

Est-ce que des odeurs émaneront de l’un de vos sites ?

Les produits chimiques utilisés à l’intérieur des bâtiments de l’usine de concentration ne dégageront pas d’émanations odorantes pour les riverains.

Sur le site de chargement, les produits manipulés (concentré de mica lithinifère et sable feldspathique) n’ont pas d’odeur.

Concernant le site de conversion, les produits utilisés ne dégagent pas naturellement d’odeur particulière.

L’activité d’extraction ne risque-t-elle pas de mettre en danger les sites Natura 2000 autour ?

Non. L’exploitation du lithium en souterrain limite l’emprise au sol du projet et donc les incidences sur les écosystèmes.
Les seules zones Natura 2000 pouvant être concernées par des aménagements sont la zone “Forêt des Colettes” pour le passage des canalisations sous la route départementale (donc en dehors de la zone boisée) et la zone des “Gorges de la Sioule” pour le point de pompage.

D’après les premiers résultats de l’étude hydrogéologique, les impacts sur les niveaux d’eau sous la forêt des Colettes seront très limités. D’autant plus que des mesures pourraient être prises pour étanchéifier certaines parties des galeries si besoin afin d’éviter ou limiter des infiltrations d’eau.

Les études d’impact qui seront réalisées comporteront systématiquement un volet d’analyse des incidences sur le site Natura 2000.

Le sommet de la Bosse va-t-il être rasé ?

Non. Le choix d’une exploitation du gisement en souterrain évite les impacts d’une exploitation à ciel ouvert et préservera le sommet de La Bosse.

Quelles seront les sources d’émissions de poussière ?

Le choix d’une mine souterraine permet de limiter fortement les émissions de poussières, notamment lors des opérations de chargement de minerai et lors de la première partie du concassage.

Afin de rabattre les poussières soulevées par la circulation des engins sur les pistes en surface, un arrosage des pistes pourra être réalisé.

De plus, les quantités et nature de ces poussières seront suivies, contrôlées et respecteront les normes en vigueur.

Les véhicules électriques ont-ils une empreinte carbone vraiment meilleure que celle des véhicules thermiques ?

Une étude de Carbone 4 montre qu’en France, en moyenne, une voiture électrique a une empreinte carbone quasiment trois fois inférieure à une voiture thermique après 150 000 kilomètres ; même au sein de l’Union européenne, un véhicule électrique a une empreinte carbone deux fois inférieure qu’un véhicule thermique.

Source : https://www.carbone4.com/analyse-faq-voiture-electrique

Les véhicules électriques sont-ils vraiment essentiels à la transition énergétique ?

Selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les “véhicules électriques alimentés par de l’électricité bas-carbone offrent le principal potentiel de décarbonation des transports terrestres, en analyse de cycle de vie”.

Source : https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-working-group-3/
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EMILI et la préservation de l'environnement