La campagne de sondages géologiques 2022 livre des premiers résultats positifs
L’analyse des sondages géologiques effectués sur la carrière de Beauvoir s’est achevée début septembre 2022, avec des résultats prometteurs concernant les quantités de lithium présentes en sous-sol. De nouvelles études sont prévues pour affiner ces estimations.
La sondeuse à câble permet d’extraire des échantillons de granite
Des cylindres de roche de 8cm de diamètre sont remontés en surface
Les carottes font l’objet d’une description géologique détaillée puis un échantillon est envoyé en laboratoire pour analyse, afin de déterminer précisément la teneur de chaque élément
Les carottes font l’objet d’une description géologique détaillée puis les échantillons sont envoyés en laboratoire pour analyse, afin de déterminer précisément la teneur de chaque élément.
Toutes ces informations sont compilées pour effectuer une modélisation en 3D du massif et estimer l’ensemble des ressources en lithium disponibles, qui varient selon l’emplacement.
« Lors de son refroidissement il y a 315 millions d’années, le magma n’a pas cristallisé à la même vitesse selon les zones, précise Patrick Fullenwarth. Celles-ci comportent donc des concentrations en lithium hétérogènes. »
Au final, ces données géostatistiques permettent d’évaluer le volume de minerai présent sur le site et le tonnage susceptible d’être exploité à tel ou tel emplacement.
Une attractivité confirmée pour le site de Beauvoir
Cette campagne de sondages géologiques en cours a déjà permis de confirmer une présence de lithium en quantité et qualité attractive sur le site de Beauvoir. En parallèle de l'étude sur l'industrialisation du projet, les équipes géologiques poursuivent cette campagne jusqu’à la fin d’année afin d'affiner la modélisation du massif granitique.
Selon les dernières évaluations, la concrétisation de ce projet industriel permettrait de livrer 34 000 tonnes par an d’hydroxyde de lithium. Une quantité qui permettrait d'équiper, à plein régime, 700 000 batteries de véhicules électriques, soit plus d’un tiers des ambitions françaises de production dans les nouvelles mobilités responsables à horizon 2030.