Plusieurs procédés très répandus dans l’industrie et maîtrisés par Imerys seront employés. Dans le cas du projet EMILI, la concentration serait réalisée dans une usine sur le site même de Beauvoir. Elle sera implantée sur une zone d’une vingtaine d’hectares. 

1. Concassage en souterrain

Après les phases d’extraction et un premier concassage en souterrain, le granite est remonté en surface dans l’usine de concentration. Il va y être à nouveau broyé plus finement. 

2. Concentration gravimétrique

Les minéraux seront ensuite séparés par concentration gravimétrique (les plus lourds porteurs d’étain sont isolés à cette étape). 

3. Flottation et filtration

Les micas sont ensuite séparés des feldspath et du quartz par un système de flottation et de filtration. Ils sont enfin concentrés et neutralisés avant expédition par canalisations jusqu’à la station de chargement. 

concentration-lithium-EMILI

Et les résidus ? 

Ils seront neutralisés avant de servir pour remblayer la carrière de kaolins et les galeries sous forme de pâte cimentée.

Engin de chantier déplaçant des résidus
Chiffres-clés

La concentration

Mica

Nombre de tonnes sèches de mica par an

330 000

Recirculation de l'eau

Volume d'eau recyclé par an

95%

Salariés

Nombre de salariés répartis sur la mine et l'usine de concentration

300
Foire Aux Questions

Vos questions sur la concentration

Quels intérêts a Imerys de s’engager dans IRMA ?

The Initiative for Responsible Mining Assurance (IRMA) est un standard élaboré par une multiplicité d’acteurs. Le référentiel intègre les exigences de nombreuses normes reconnues, telles qu’ISO 14 001.

La certification nécessite un audit réalisé par un tiers indépendant, qui doit être répété tous les trois ans afin de maintenir la certification.

De plus, le rapport du porteur de projet est publié, que le standard soit obtenu ou non.
Ainsi, le référentiel IRMA est un support clé pour guider Imerys dans la réalisation d’un projet responsable.

N’y a-t-il pas d’autres technologies disponibles ou en cours d’industrialisation autre que le lithium ?

Oui, d’autres technologies émergent comme les batteries au sodium : toutefois, la densité électrique du sodium étant bien plus faible que celle de lithium, l’usage de cette technologie serait différent.

On parle aussi beaucoup d’hydrogène. Pour autant, dans l’état des connaissances disponibles, les propriétés physiques du lithium en font un métal indispensable et, pour l’instant, irremplaçable à l’échelle industrielle. L’hydrogène reste aujourd’hui une solution chère et moins efficace.

Un dispositif de gestion de la relation avec les parties prenantes a-t-il été mis en place ? Qui sera le point de contact ?

Le dialogue avec les élus locaux prend déjà la forme d’un comité de pilotage avec les maires.

De plus, nous avons organisé des visites de la carrière de kaolins à destination des Conseils municipaux mais aussi des associations (opposées ou non au projet), en ligne avec notre démarche d’ouverture.

Le Groupe a également recruté deux personnes dédiées à la gestion de la relation avec les parties prenantes qui assurent l’information de celles-ci et collectent les requêtes et remontées d’informations, pour garantir un dialogue de qualité optimale entre Imerys et les parties prenantes locales.

Un dispositif de réclamation est disponible sur le site web dédié au projet (emili.imerys.com) sur la page dialogue et en bas du formulaire de contact.

Le PINM ne représente-t-il pas un passe droit environnemental accordé par le gouvernement au projet EMILI ?

Le PINM ne change rien au fait qu’Imerys va devoir se conformer au code de l’environnement et au code minier (notamment la loi sur l’eau et les règlements des SDAGE et SAGE et la réglementation sur les espèces protégées). Rien ne change non plus en matière de concertation avec le public. À cela s'ajoutent les prescriptions du référentiel minier international IRMA (Initiative for Responsible Mining Assurance), auxquelles EMILI adhère. Ce dernier définit les meilleures pratiques en matière de transparence, respect de l’environnement et concertation des parties prenantes tout au long de la vie du projet.

Que représente le classement du projet en PINM (Projet d’Intérêt National Majeur) ?

Cette qualification permet essentiellement de faciliter certaines démarches administratives en donnant à l’État la possibilité de décharger les communes de la mise en compatibilité des documents d’urbanisme et de l’instruction des permis de construire dans les communes où le projet EMILI pourra être implanté, après accord des maires concernés.