ATMO remet son rapport sur l'état initial de la qualité de l'air des sites EMILI
Dans le cadre des études environnementales préalables et des démarches d’obtention du permis minier, Imerys a missionné l'organisme indépendant ATMO Auvergne-Rhône-Alpes et Ginger Burgeap / Ginger Leces pour établir un état initial de la qualité de l’air sur les futures sites, avant le démarrage du projet. Il servira de référence.
Imerys tient à l'exemplarité du projet EMILI, notamment en matière environnementale. En cohérence avec cette volonté et les engagements suite au débat public, de nombreuses études sont en cours ou vont être lancées pour assurer un suivi précis et transparent des impacts du projet.
En matière de suivi et de préservation de la qualité de l'air, Imerys a fait le choix en mai 2024 de se rapprocher et de mandater ATMO, organisme d'intérêt général, expert de référence du suivi et de l'amélioration de la qualité de l'air, pour mener des études. Le rapport sur l'état initial de l'air vient d'être rendu public.
ATMO Auvergne-Rhône-Alpes et Ginger Burgeap / Ginger Leces ont défini et mis en œuvre des mesures sur 12 stations réparties sur les trois secteurs d'implantation et sur deux environnements témoins distincts (rural et urbain). Elles permettent de mieux connaître les niveaux dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques d’un large panel de composés tels que dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, benzène, particules en suspension, éléments traces métalliques et hydrocarbures aromatiques polycycliques.
Dans le cadre de l'établissement de cet état initial, plusieurs méthodes de prélèvement et analyse ont été mises en œuvre. Les prélèvements et analyses ont été conduits sur deux campagnes d’un à deux mois, réparties sur la période estivale et la période hivernale afin d’obtenir des résultats représentatifs de l'état initial de la qualité de l’air avant la mise en œuvre du projet EMILI.
Concernant les composés « classiques » (NO2, PM10, PM2,5, Benzène, SO2), les niveaux sont bas et de manière générale assez homogènes entre les différents points d’échantillonnage et entre les différents sites d’étude.
Pour ces composés réglementés, les valeurs mesurées sont inférieures aux valeurs seuils en vigueur sur les secteurs d’étude, ainsi qu'aux futures valeurs limites à respecter en 2030 dans le cadre de la nouvelle Directive Européenne sur la qualité de l’air. Les concentrations sont proches ou inférieures aux recommandations de l’OMS. Les niveaux mesurés sont conformes aux niveaux attendus pour les environnements étudiés en cohérence avec les niveaux mesurés sur les stations de suivi de la qualité de l’air d’ATMO Auvergne Rhône-Alpes.
Concernant les éléments traces métalliques, les différents sites présentent des niveaux et des profils similaires en air ambiant. Sur les secteurs d’étude, les niveaux mesurés en 2024 sont de 2 à 5 fois inférieurs à la moyenne relevée sur la station urbaine de Montferrand en moyenne annuelle. Ils sont très inférieurs aux valeurs limites et cibles des métaux réglementés (Plomb, Arsenic, Cadmium, Nickel). De manière générale, les dépôts observés sont inférieurs ou de même ordre de grandeur que les valeurs observées en milieu rural.
Retrouvez l'intégralité du rapport ATMO ici.