Estimation du bilan carbone global du projet EMILI et enjeux énergétiques
Les débats relatifs aux véhicules électriques et à leurs avantages environnementaux sur les véhicules thermiques ont mis en avant la part importante de leur empreinte carbone liée aux procédés d’extraction des matériaux qui composent leur batterie. Réduire les émissions de gaz à effet de serre lors de l’extraction constitue donc une priorité.
La production d’une tonne de lithium via l’exploitation de roches dures émet en moyenne 15 tonnes d’équivalent CO2. Imerys estime que, dans le cadre du projet EMILI, les émissions par tonne d’hydroxyde de lithium monohydraté produite (LHM*) seraient de l’ordre de 9,8 t d’équivalent CO2. Cette performance s’explique notamment par le mix énergétique français et par les modes de transports choisis par Imerys. En effet, la flotte minière serait électrique, le minerai serait acheminé par convoyeurs électrifiés et les concentrés par canalisations puis par train. Ces choix permettent notamment de ne pas utiliser de camions, limitant ainsi considérablement l’empreinte carbone du projet.
La consommation totale d’électricité pour l’ensemble du projet EMILI s’élèverait à environ à 446 000 mégawattheures (MWh) par an. Des mesures d’optimisation de cette consommation sont à l’étude.
Du gaz serait utilisé pour alimenter le processus de calcination du mica de l’usine de conversion. Les besoins en gaz sont estimés à 495 GWh/an. GRDF serait en mesure de fournir le volume nécessaire à partir de son réseau local.
Pour plus d’informations, se référer au chapitre 4 du Dossier du Maître d'Ouvrage “Les impacts environnementaux et sanitaires & les risques industriels du projet EMILI”, point 7.