Idée reçue n°4
Le risque d'incendie est très important avec les batteries
Faux !
Si le risque zéro n’existe pas, différentes études font état d’un risque inférieur d’incendie par rapport aux véhicules thermiques. Selon le National transportation safety board, à parc comparable, les incendies de véhicules électriques sont très nettement moins nombreux que ceux des véhicules thermiques. L'Agence suédoise de protection civile (MSB) fait le même constat en Suède, tout comme l'organisation EV FireSafe en Australie. Plus visibles, du fait notamment de la propagation des informations sur les réseaux sociaux (parfois peu fiables), les incendies de batteries sont donc très rares.
Idée reçue n°3
Les batteries au lithium ne se recyclent pas
Faux !
La question du recyclage des batteries en fin de vie se pose souvent. Pourtant, les solutions techniques se développent progressivement, que ce soit pour récupérer et réincorporer les métaux dans de nouvelles batteries (aujourd’hui on estime entre 50 % et 80 % la quantité de métaux d'une batterie pouvant être recyclée), ou pour reconditionner les batteries pour prolonger leur durée de vie. Nul doute que la généralisation des véhicules électriques s’accompagnera de nouveaux acteurs du recyclage à l’avenir.
Idée reçue n°2
Les voitures électriques ne se vendent plus
Faux !
Si le secteur automobile connaît des difficultés en Europe, la voiture électrique conserve toute sa légitimité pour réussir la transition énergétique dans le secteur, notamment dans l’optique de la fin des ventes de véhicules neufs à moteurs thermiques à partir de 2035. Au mois d'octobre, les ventes sont restées stables en Europe à 14,4% (13,9% depuis le début de l'année 2024). Même si les voitures 100 % électriques sont pénalisées par les fluctuations législatives encadrant les aides à l’achat, elles sont désormais incontournables dans les catalogues des constructeurs. Renault 5, Renault 4, Citroën e-C3... de nombreux petits modèles seront lancés en 2025 par les constructeurs, notamment français.
Idée reçue n°1
Bruit, poussière… Une mine entraîne des nuisances impossibles à maîtriser
Faux !
Pouvant générer des perturbations sur la qualité de vie des habitants et des systèmes locaux, les impacts ont été pris en compte dans l’élaboration du projet EMILI. Imerys a opté pour une mine souterraine afin de limiter les nuisances en surface.
D'autres solutions techniques visent à minimiser l'empreinte environnementale de l'activité minière et son incidence sur les milieux, comme la réduction des prélèvements d'eau, la limitation de l'utilisation de produits chimiques, la diminution du bruit et l'atténuation de l'impact paysager.