Des sources d’impacts économiques multiples
Imerys a réalisé une première évaluation socio-économique du projet EMILI. Elle distingue deux phases : les travaux et l’exploitation. L’étude porte à la fois sur les effets directs (salariés, valeur ajoutée du projet), les effets indirects (emplois soutenus et valeur ajoutée générée sur la chaîne de fournisseurs) et les effets induits (emplois soutenus et valeur ajoutée générée par la consommation des ménages et par les dépenses des administrations publiques).
Phrase de construction
Dans sa phase de construction (4 années), le projet EMILI devrait soutenir 3 120 emplois annuellement dont 520 (17 %) sur les départements de l’Allier et du Puy-de-Dôme. Il s’agirait essentiellement d’emplois dans les secteurs du BTP, des bureaux d’études, du transport et de logistique, de la production de machines et d’équipements… À l’échelle locale, des secteurs seraient particulièrement sollicités, notamment le BTP, le commerce, les entreprises de service, l’hôtellerie et les activités liées à la santé, à l’éducation et au social.
Phase d’exploitation: Participer au développement des services locaux
Dans sa phase d’exploitation (au moins 25 années), le projet EMILI devrait soutenir près de 4 770 emplois annuellement, dont près du tiers (1 510) sur les départements de l’Allier et du Puy-de-Dôme. Parmi les principaux secteurs sollicités : les activités liées au fonctionnement des installations (essentiellement des emplois directs) mais aussi celles liées à la santé, à l’éducation, au social, au BTP, aux transports et à la logistique.
Par conséquent, le projet EMILI, s’inscrivant dans la durée, aurait un impact certain sur l’économie des territoires concernés et pourrait participer au développement des services publics locaux.
Des pistes à examiner pour accroître davantage les retombées socio-économiques locales
Imerys souhaite que le projet EMILI bénéficie autant que possible au territoire. Le Groupe pourrait ainsi engager des actions supplémentaires pour augmenter la part d’emplois locaux :
- sélectionner/favoriser les entreprises du territoire dans le cadre d’une stratégie d’achats locaux ;
- favoriser l’installation de nouvelles activités cruciales pour le projet (logistique, chimie, services aux entreprises par exemple).
Des sujets à préparer : marché du travail, offre de formations, logement et mobilité
Le projet EMILI va créer des emplois nombreux mais aussi spécifiques à son secteur. Or cette spécificité est à prendre en compte pour anticiper les enjeux de disponibilité de compétences sur le territoire. En effet, au regard des données existantes, certains métiers concernés par le projet (conducteurs d’engins, opérateurs de fabrication des industries chimiques, métiers de la maintenance, des laboratoires d’analyse industrielle et de l’hygiène-sécurité-environnement) sont pour la plupart présents sur les territoires de l’Allier et du Puy-de-Dôme.
Cependant, les recrutements restent difficiles, notamment dans certains domaines comme la chimie, et, si le projet EMILI est mis en œuvre, un effort important est donc à prévoir pour attirer de nouvelles personnes vers les métiers de la mine et de l’industrie et assurer leur formation en s’appuyant sur les acteurs locaux (France Travail, Région AURA…). Le logement et la mobilité des salariés sont également des sujets à anticiper, en concertation avec les collectivités locales, les services de l’État et les entreprises du secteur des bâtiments.
Offres d’emploi chez Imerys pour le projet EMILI
Pour plus d’informations, se référer au chapitre 5 du Dossier du Maître d'Ouvrage “Les impacts économiques et sociaux & retombées territoriales ”.